WhatsApp est un service de messagerie instantanée qui a été créé en 2009 et qui appartient à Meta Platforms (anciennement Facebook, Inc.) depuis 2014. Les personnes qui utilisent WhatsApp envoient en continu aux États-Unis les coordonnées qui sont enregistrées sur le téléphone portable. Ce faisant, les coordonnées de personnes qui n’ont pas WhatsApp sont également envoyées aux États-Unis.
Ce procédé de traitement des données viole les droits de la personnalité des personnes concernées et ne serait conforme au droit que s’il était justifié par un motif suffisant. Or, il n’existe aucune base légale en la matière et ce procédé n’est pas justifié par un intérêt privé prépondérant. En outre, toutes les personnes enregistrées dans les contacts du téléphone ne peuvent pas donner leur accord à la communication de leurs données. Les atteintes à la personnalité commises s’avèrent donc illicites et l’utilisation de WhatsApp suppose la violation des droits de la personnalité des personnes enregistrées dans les contacts du téléphone.
Les membres du corps enseignant ainsi que les autres collaboratrices et collaborateurs des écoles ne doivent pas inciter les élèves à violer les droits de la personnalité de personnes tierces ou à tirer profit d’atteintes à la personnalité qu’ils ont déjà commises. De même, ils ne doivent pas commettre d’atteintes à la personnalité dans le cadre de l’accomplissement de leurs tâches scolaires. Le Bureau cantonal pour la surveillance de la protection des données indique que WhatsApp ne doit pas être utilisé dans le contexte scolaire.
Il existe des solutions conformes à la protection des données. Voir Merkblatt Messenger und Videokonferenzsysteme (en allemand).